C’est un mot qui revient souvent durant les week-ends de Grand Prix mais pas toujours pour les bonnes raisons. Le tear-off est un élément-clé pour chacun des pilotes au cours d’une course. Mais alors de quoi s’agit-il exactement ?
Protection et visibilité
Le tear-off est un élément technique utilisé en Formule 1 pour protéger le casque des pilotes contre les débris qui peuvent être projetés sur la piste. Il s'agit d'une fine pellicule transparente qui est appliquée sur la visière du casque.
Les pilotes ont plusieurs couches de tear-off à leur disposition, grâce à leurs casques pensés dans ce sens, et lorsqu'une couche est salie ou endommagée par des débris, elle peut être retirée en un geste rapide grâce aux languettes dépassant du casque, permettant au pilote de voir clairement à nouveau.
Le tear-off est particulièrement important en Formule 1 car les vitesses élevées atteintes par les voitures signifient que des débris peuvent être projetés avec une force considérable. Il permet donc aux pilotes de garder une vision claire et nette de la piste, ce qui est crucial pour leur sécurité ainsi que pour leur performance.
Les gants spéciaux des pilotes avec des doigts en caoutchouc facilitent le retrait des différentes couches lorsque nécessaire.
Un petit élément qui peut poser bien des problèmes
En effet, malheureusement le tear-off est souvent connu pour causer de gros dégâts durant les courses. Les pilotes doivent être très prudents lorsqu'ils retirent les couches de tear-off durant la course, en effet la plupart se débarassent de ce film plastique en le jetant directement sur la piste.
Ces morceaux de plastiques représentent donc un danger pour les voitures. En effet, ce film de plastique peut venir se loger dans certains endroits des voitures, comme les freins et ou encore les bouche d’aération et poser de grands soucis.
C’est ce dont a fait les frais Charles Leclerc durant le Grand Prix de Belgique en 2022. Le tear-off de Max Verstappen est venu se loger dans ses écopes de freins qui ont donc surchauffé, forçant le pilote à s’arrêter prématurément.
Après cet incident, Charles Leclerc a demandé à renforcer les vérifications sur ce sujet épineux. En effet, un article existe dans le règlement de la FIA, précisant qu’un tear-off ne doit être jeté sur la piste qu’en cas d’extrême nécessite. En 2016 la FIA avait déjà tenté de mieux faire respecter cette règle, mais sans succès, ce qui étonne d’ailleurs le monégasque.
Reste à savoir si suite aux différents évènements de 2022, la FIA imposera un meilleur respect de cette règle.